Cartographier la végétation et les îlots de chaleur
Bergen s’engage dans une démarche durable à travers son Plan Énergie-Climat. Le « Plan Canopée » prévoit la plantation massive d’arbres afin de créer des îlots de fraîcheur, d’améliorer la qualité de l’air, de préserver la biodiversité et de réduire les émissions de CO₂.
La première étape ? Une étude préliminaire pour inventorier la végétation existante et identifier les zones vulnérables aux îlots de chaleur urbains. « Grâce à l’utilisation de données géographiques, la ville pourra, sur la base de cette analyse, lancer une végétalisation progressive. Les résultats de cette analyse encourageront également l’engagement des habitants afin d’atteindre l’objectif ambitieux de 30 % de couverture arborée dans notre ville. »

Coopération efficace
Après la publication de l’appel d’offres public, GIM et Arcea ont remporté le marché pour la réalisation de l’étude. « Leur proposition répondait parfaitement à nos attentes », explique Alexis Gilbart. « GIM nous a aidés à générer un large éventail de données originales, tandis qu’Arcea a mis à profit son expertise en urbanisme et en environnement. »
Cette collaboration a permis d’analyser la végétation existante, de cartographier les îlots de chaleur et d’identifier le potentiel de végétalisation avec des plans d’action concrets. Un rapport technique, enrichi d’un volet pédagogique, garantit une communication claire avec les habitants. « La qualité technique de leur proposition, ainsi que l’accès à Belmap DT, leur plateforme Digital Twin, ont confirmé notre choix. »
Localisation précise grâce à la plateforme Digital Twin
GIM et Arcea ont combiné des images aériennes et la technologie LiDAR pour analyser la végétation urbaine en trois strates : herbacée, arbustive et arborée. Les images aériennes permettent d’identifier la couverture végétale grâce à des indices comme le NDVI. La technologie LiDAR fournit des informations détaillées sur la structure verticale, mesure la hauteur des arbres et classe la végétation couche par couche.
« Ces données géographiques, associées aux modèles de bâtiments LoD2 et intégrées à la plateforme Digital Twin Belmap DT, ont permis une localisation précise des zones de chaleur », explique Alexis Gilbart. Les résultats ont ensuite été traités avec le logiciel FME afin de combiner trois scores : îlots de chaleur, biodiversité et coût associé à la faisabilité. « Nous pouvons ainsi cibler la végétalisation sur les zones les plus vulnérables. »
« De plus, grâce à la technologie Digital Twin de Belmap DT, nous pouvons réaliser des simulations de stress thermique en fonction de la configuration urbaine et végétale de la ville », poursuit Alexis Gilbart.

Une collaboration riche en enseignements
Notre collaboration a été particulièrement enrichissante et a révélé des perspectives inattendues. « Certains secteurs ruraux de Mons, considérés comme verts, se sont avérés en réalité pauvres en arbres », explique Alexis Gilbart. « De plus, seulement 20 % du territoire est couvert par des couronnes d’arbres, avec de fortes variations selon les régions : 5 % dans les plaines agricoles contre 30 % au nord-est grâce au Bois de Ghlin. Ces constats sont essentiels pour élaborer une stratégie de plantation qui nécessite une participation active des citoyens. »
