Gestion intelligente de l’eau en Wallonie grâce aux géodonnées
Le service public wallon (SPW) a fait appel à GIM pour collecter les informations manquantes concernant les berges des cours d’eau non navigables. L’objectif est d’optimiser la gestion de ces cours d’eau grâce à un outil intelligent, automatisé et évolutif, qui génère des cartes détaillées sur la base d’analyses du terrain.

Le défi : remédier au manque de données sur les berges des cours d’eau non navigables
Au sein du Service public de Wallonie (SPW), la DCENN (Direction des Cours d’Eau Non Navigables) est responsable de la gestion durable des cours d’eau non navigables en Wallonie, en tenant compte de leurs fonctions hydrauliques, écologiques, économiques et socio-culturelles.
La DCENN faisait face à un défi de taille : le manque de données précises sur la localisation des berges de ces cours d’eau, ce qui compliquait la mise en œuvre efficace des mesures prévues par les gestionnaires.
Xavier Legall, attaché à la DCENN, explique : « Nous avions besoin d’une vue d’ensemble complète de l’étendue des cours d’eau non navigables sur l’ensemble du territoire. » À la suite d’un appel d’offres public, la proposition de GIM a été retenue. « GIM a présenté un plan d’approche détaillé et cohérent. Leur expérience en cartographie, géodonnées et outils numériques automatisés, ainsi que leurs solides références, nous ont convaincus. »


La solution : des cartes numériques précises et automatisées basées sur l’analyse du terrain
La solution proposée repose sur un modèle numérique de terrain (MNT) dérivé des données LiDAR. Selon Xavier Legall, cette approche présente de nombreux avantages. « En utilisant des scripts GDAL et SAGA, ainsi que des workspaces FME Desktop, l’application nous permet d’interpréter le relief du terrain à partir de données détaillées décrivant le tracé du cours d’eau. De plus, chaque berge peut être précisément délimitée en fonction du degré de pente. »
L’outil comprend également des fonctionnalités intelligentes pour détecter les zones où il est impossible de localiser les cours d’eau sur la base du relief, et de les remplacer par une surface de remplissage générée à partir des parcelles adjacentes. Cette solution peut être appliquée à l’échelle de la Région wallonne ou d’une zone spécifique pour des mises à jour locales. Elle est également évolutive, car elle permet d’intégrer régulièrement des mises à jour des données d’entrée et de nouvelles fonctionnalités. « À tout moment, nous pouvons adapter l’outil nous-mêmes et ajuster le processus automatisé à nos besoins. »


Le résultat : une gestion plus durable et plus responsable
« Notre application va bien au-delà de la simple cartographie numérique, » explique Xavier Legall. « Nous sommes convaincus que les données générées contribueront à une mise en œuvre plus efficace des mesures environnementales et de la Politique Agricole Commune. »
« Les informations collectées sont précieuses pour optimiser l’entretien des cours d’eau, mais aussi pour des projets d’innovation, la gestion des berges et l’estimation des coûts d’entretien. Cette application permet également de délimiter avec précision l’espace public autour des cours d’eau et de fournir des données pour différents rapports européens. »
« De plus, la Wallonie dispose désormais d’un outil permettant d’actualiser le tracé des cours d’eau en cas de modifications de l’aménagement du territoire. »
Xavier Legall se dit satisfait de la collaboration : « L’équipe de GIM a fait preuve de flexibilité, a toujours été à l’écoute et a réagi rapidement. Grâce à leur approche agile, nous avons pu prendre des décisions éclairées tout au long du projet, ce qui a largement contribué à son succès. »
En outre, le SPW a identifié de nouvelles possibilités de collaboration. « Plusieurs associations ont déjà manifesté leur intérêt pour utiliser ces nouvelles données géographiques afin de soutenir la qualité de l’eau et de réduire le risque de pollution par les nitrates et les produits phytosanitaires. »
« Grâce aux données collectées par notre nouvel outil, la gestion des cours d’eau en Wallonie est désormais plus précise, plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. » — Xavier Legall, Attaché au DCENN (SPW)
